Le concours constitue la règle de droit commun pour le recrutement des fonctionnaires. Il vise à assurer la sélection des candidats en vertu de leurs seuls mérites et à garantir l’égal accès des citoyens aux emplois publics.
Lors d’un recrutement sur un emploi permanent, la collectivité recherche donc prioritairement un lauréat de concours ou un fonctionnaire disposant d’ores et déjà de la qualité de titulaire (mutation, promotion interne, mobilité inter ou intra-fonction publique).
La nomination stagiaire
Le stage est la période qui débute à la nomination et qui précède la titularisation. Assimilé à une période d’essai, il doit permettre à l’agent de faire la preuve de son aptitude professionnelle. Sa durée varie en fonction du type de recrutement (1 an à la suite d’un concours ou d’un recrutement direct / 6 mois en cas de promotion interne).
Dans certains cas particuliers, le fonctionnaire peut également être dispensé de stage.
Lors de sa nomination (en dehors des nominations par voie de promotion interne), le fonctionnaire stagiaire est, en principe, classé au 1er échelon de son grade sauf s’il a effectué des services publics ou privés avant sa nomination.
Il bénéficie alors d’un droit d’option pour la reprise de ses services antérieurs dans un délai de 6 mois (catégorie A ou B) ou d’1 an (catégorie C) à compter de la notification de sa nomination.
Au cours du stage, le fonctionnaire est tenu de suivre une formation d’intégration et fait l’objet d’une évaluation pour apprécier sa manière de servir.
La fin du stage prend généralement la forme d’une titularisation mais peut donner lieu à différentes situations :
- Prolongation de stage (temps partiel, congés pour raison de santé) ;
- Prorogation de stage pour insuffisance professionnelle ;
- Refus de titularisation ou licenciement pour insuffisance professionnelle.